Guillaume Roger : Quand on est philosophe, faire de la philosophie sur la philosophie, c’est pas mon truc. Il y en a qui aiment bien faire ça.
Moi, j’ai toujours été intéressé par l’extérieur, c’est-à-dire que je me suis toujours intéressé à la physique quantique, par exemple, qui est quelque chose qui me passionne, par rapport aux nouvelles technologies, aussi, qui m’ont toujours passionné, toutes ces choses-là.
Donc il y a des passerelles à faire, il y a des gens à rencontrer, et on se rend compte que dans chaque milieu, on a besoin de compétences différentes, on a besoin de choses qui sont transverses.
On peut très bien, à un moment donné, avoir besoin d’un vidéaste, on peut avoir besoin de quelqu’un qui fait du code, on peut avoir besoin de quelqu’un qui a besoin d’un graphiste, on a besoin de quelqu’un qui gère la 3D…
C’est des métiers qui font appel à beaucoup de disciplines. Et plus le projet est important, plus il y a de disciplines importantes, plus il y a de disciplines différentes, et plus le projet va être intéressant et engageant pour les autres.
Et ça, on ne peut pas le faire en étant tout seul. C’est très complexe. Après, il y a des artistes qui sont… j’en connais, si je pense à Véronica, que j’ai rencontrée il n’y a pas longtemps, qui fait des choses juste fabuleuses en VR.
Mais, j’allais dire aussi, pour des gens normaux, ils pourraient paraître pour des malades mentaux, parce que quand ils se lancent dans une œuvre, ils vont travailler dessus 24/24h, en ne se reposant quasiment pas. Mais c’est quelque chose qui est… pour eux c’est instinctif, ça vient d’eux, c’est des artistes.
Et aujourd’hui, on a besoin de ces gens-là, on a besoin de ça, parce qu’ils vont pousser dans les limites tout le matériel, tout ce qu’on a à disposition, aujourd’hui, d’un point de vue technologique.
Ils vont faire avancer les choses. Ils vont nous donner énormément d’idées sur tout ce qu’on peut faire avec les technologies que l’on a.
Ils vont avoir, aussi, des points de vue qui sont souvent disruptifs, parce que eux ils sont dans un monde qui est artistique, donc ça veut dire, pour eux, qu’il n’y a aucune limite.
Et le fait qu’il n’y ait pas de bord, qu’il n’y ait pas de limite, ca leur permet de découvrir des nouveaux points de vue, de découvrir de nouvelles expériences qu’on peut, nous ensuite, transmettre comme outil de médiation.
Et là je fais le lien entre le côté artistique, qui va de l’artiste, comment dire, de la R&D pure, on va dire, et l’applicatif, dont nous on a besoin pour le rendre concret et pouvoir le proposer au plus grand nombre.
Donc, c’est ça, l’interdisciplinaire. Et c’est ça, mon côté un peu, entre guillemets “philosophe”, c’est de regarder tout ce qui m’entoure, et d’essayer de faire une synthèse de tout ça, et puis de la retranscrire pour que le plus grand nombre puisse le comprendre et l’utiliser surtout.
Présentateur : Frédéric Josué (Président de 18M.io)
Intervenant : Guillaume Roger (CEO Filthy Patches)