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Comment Audiens soutient les expériences immersives de la culture et des médias ?
immersif | immersion | metaverse | nft | réalité augmentée | réalité virtuelle |

Frédéric Olivennes : Ce que je ressens, c’est qu’il y a en France la même énergie créative et d’entreprise que dans beaucoup d’autres pays aujourd’hui, autour de la rencontre entre la technologie, la création, la culture, les médias… qui sont un peu ce qui a été évoqué depuis le début de la journée, et qui est plus large, d’ailleurs, que le seul sujet de l’immersif. 

Donc il y a cette énergie de créateurs et d’entrepreneurs en France, parfois, c’est d’ailleurs la même chose, souvent, même de plus en plus, et elle est incroyable dans le pays. Donc de ce point de vue là, oui, je suis sûr qu’on n’a rien à envier aux Canadiens ou à d’autres.

Ensuite, on sait qu’on est dans un pays où il y a historiquement un fort soutien public à la culture, et aux médias d’ailleurs. Et on a encore vu durant la crise de la Covid une mobilisation de l’argent public considérable qui a fait le job de façon absolument massive pour préserver les entreprises de ces secteurs. Et nous chez Audiens, on le mesure à travers la santé des entreprises qu’on assure et tout simplement leur capacité à payer leurs cotisations.

Donc, si après j’essaie de me placer du point de vue de la concurrence internationale, c’est vrai qu’en France, il y a une protection sociale. En fait, ce qu’il faut dire au départ, et sans vouloir contredire mon voisin de droite, il y a quand même aujourd’hui un enjeu majeur sur le recrutement des compétences et des talents.

Et ce n’est pas seulement vrai d’ailleurs pour les compétences liées aux nouvelles technologies, c’est vrai à l’heure actuelle dans le pays, dans beaucoup de domaines d’activité. Les entreprises ont vraiment du mal à recruter. Et il y a une pression très forte et une tension très forte sur l’emploi autour de certaines compétences, qu’elles soient commerciales ou artistiques ou technologiques.

Et de ce point de vue là, en tout cas tout ce que j’ai comme échanges avec les entreprises, et notamment les DRH, c’est qu’un bon package de protection sociale pour un salarié ou même pour un indépendant, si l’entreprise y contribue, c’est assez important. C’est même stratégique aujourd’hui, et ça l’est plus que jamais dans cette capacité d’attraction des compétences et des talents. 

De ce point de vue là, si je veux revenir un instant à Audiens, on a… ce groupe que j’ai rejoint il n’y a pas très longtemps, a joué un rôle très important dans le secteur de la culture et des médias. Puisque les différentes branches, filières, se sont rassemblées chez Audiens. Elles ont décidé communément de se rassembler. 

Elles peuvent être souvent concurrentes les unes des autres, les entreprises peuvent être concurrentes les unes des autres, les filières peuvent parfois se concurrencer les unes les autres, notamment quand elles ont besoin de l’aide de l’Etat, le gâteau n’étant pas extensible à l’infini. Là, chez Audiens, elles ont unifié leur besoin de protection sociale parce que c’est vrai que couvrir des risques en termes de santé et de prévoyance, notamment, ça nécessite d’avoir une structure assez grosse.

Vous dites qu’on est un gros acteur de l’assurance, en fait on est un petit acteur par rapport à l’assurance en général. C’est vrai qu’on est un gros acteur dans la culture et les médias. Le groupe Audiens collecte bon an mal an un peu moins de 2 milliards d’euros par an, qui sont ensuite redistribués à l’ensemble du secteur.

David Abiker : Vous connaissez tous les acteurs de la culture, vous les connaissez à peu près tous, c’est vos meilleurs copains ?

Frédéric Olivennes : En fait on en a beaucoup, beaucoup, parce qu’historiquement il faut savoir… ce n’est pas nos copains, ce sont nos clients, donc on est à leur service. 

Par ailleurs, il se trouve que moi, j’ai plein de copains là-dedans, mais c’est encore autre chose – et puis c’est des profils et des talents que j’apprécie et des entrepreneurs que j’admire et que j’aime servir -, mais on a toutes sortes de boîtes, c’est ça qui est intéressant chez Audiens, et qui me fait penser qu’on a toute notre place pour rendre ces services au secteur de l’immersif et à cette filière que le KIF veut contribuer à structurer. 

Comme Audiens a réussi à être au service de ces filières qui sont aujourd’hui très structurées, en aidant aussi bien les permanents que les indépendants, notamment les intermittents et les pigistes. Donc, on aura, je crois, ce rôle à jouer pour l’immersif et des solutions à apporter aux entrepreneurs.

Mais chez Audiens, il y a aussi bien des gros du secteur, des très grandes boîtes – même la plus grosse du secteur qui est dans l’audiovisuel, France Télévisions – et des toutes petites structures de trois salariés, des boîtes publiques je viens de le dire. 

Alors pas les établissements publics administratifs, donc peu ou pas les musées, qui sont très souvent des établissements publics administratifs, mais on a beaucoup d’établissements publics, industriels et commerciaux : l’Opéra de Paris ou la Comédie-Française. 

Et puis on a des boîtes très privées, très liées à des enjeux de profitabilité, le groupe M6 par exemple ou, dans un domaine qui ressemble, qui est très proche de celui dont on vient de se parler, une entreprise géniale qui est une star mondiale qui s’appelle Illumination Mac Guff, qui appartient à des Américains, mais qui crée des grands dessins animés comme L’âge de glace, ou des propriétés comme ça. 

Et ils sont chez Audiens. Et ils ont fédéré leurs enjeux de protection sociale complémentaire… on n’est pas la sécurité sociale, on n’est pas le socle. On est le complément pour la retraite et la santé et la prévoyance pour les salariés et les indépendants de ces secteurs-là. Ils se sont fédérés chez Audiens. 

Donc pourquoi nous, Audiens, quand un soir, Alexandre nous raconte avec sa passion et me bluffe…

David Abiker : Alexandre Michelin ?

Frédéric Olivennes :  Alexandre Michelin, le porteur de ce projet, avec son équipe du KIF qui voit le jour aujourd’hui. Il me raconte, il y a un an, on prenait un pot, il me pitch. 

Moi, j’étais déjà totalement fasciné par ces expériences immersives. Je vous racontais TeamLab il y a deux ans, l’Atelier des lumières. Et là je me suis dit : “mais c’est exactement le lieu où il faut qu’Audiens soit présent pour faire passer ce message aux entrepreneurs et aux talents de ce secteur qu’Audiens est un potentiel partenaire pour eux.”

Et moi, en tant que patron d’Audiens, j’ai besoin aussi que les entreprises, je le dis de la façon la plus claire, que les entreprises de ce secteur choisissent Audiens, dans un jeu concurrentiel, il ne s’agit pas d’autre chose, si on est les meilleurs dans les propositions qu’on peut faire, pour continuer à solidifier cette protection sociale.

Et ça c’est un grand atout au niveau international et au niveau national. 

Donc je reboucle sur votre question de départ : oui, il y a une vraie force aujourd’hui dans la guerre des talents à avoir la possibilité de proposer à des talents, et des compétences qu’il y a aussi, encore une fois, des techniciens et c’est très important de proposer aussi un socle de protection sociale convaincant, parce que c’est un facteur d’attractivité qui est devenu central.

Présentateur : David Abiker (Journaliste pour le KIF)

Intervenant : Frédéric Olivennes (Directeur Général du groupe Audiens)

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