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Comment pourrait-on définir la culture belge en matière d’industrie cinématographique ?
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Jean-François Tefnin : Moi, ce que je connais le mieux. – excusez-moi de revenir là-dessus -, c’est plutôt les tournages.

Et ce qu’on a longtemps dit des techniciens belges et de l’ambiance des tournages des tournages belges, c’est qu’il y a une forme de polyvalence des techniciens qui est, je crois aussi, assez similaire à ce qu’on voit en France et qui est très différente de ce qu’on trouve dans les pays anglo saxons, où un technicien, un électro ne peut pas toucher à une caméra, sinon il se fait taper sur les doigts.

Et c’est très, comment dire, compartimenté. Chaque acteur a son chauffeur, le chauffeur de l’un ne peut pas conduire l’autre comédien…

Mais tout ça, en Belgique, on a souvent dit – et moi je l’ai vécu, c’est vrai souvent -, c’est qu’il y a une forme de polyvalence et, je dirais, d’accompagnement et d’entraide et de bonhomie, on pourrait dire ça comme ça, assez forte.

Ce qu’on observe aussi chez nous, c’est que l’accueil, souvent, dans les villes, est très bon. On s’éloigne un petit peu, peut-être, du sujet ?

Frédéric Josué : Non, c’est fondamental. L’humain est fondamental, et ça a été dit et redit dans un très grand nombre de panels.

On parle beaucoup de technologie, on en parlait avec Marc Bourhis dans un panel précédent : l’interface humaine est fondamentale.

Jean-François Tefnin : Oui. C’est-à-dire, à la différence de grandes villes comme Paris ou peut-être aussi…

Frédéric Josué : Ne dites pas du mal de Paris.

Jean-François Tefnin : Non, non. C’est justement pas dire du mal. C’est-à-dire qu’il y a beaucoup moins de tournages en province – et en région wallonne – que dans les grandes villes comme Paris, Bruxelles et d’autres.

Et donc les gens qui y vivent sont plutôt contents de voir des tournages, alors que dans les grandes villes où il y a beaucoup de tournages, ils sont emmerdés sans cesse, parce qu’ils ne peuvent pas se garer, parce qu’ils peuvent pas circuler comme ils veulent, il y a des routes qui sont coupées, etc.

Donc voilà. L’accueil est encore très bon chez nous, souvent gratuit – on ne paye pas pour tourner à Liège, par exemple.

Mais ça c’est, je crois pas propre à la Belgique, c’est propre à des régions qui ne sont pas, comment dire, submergées par les demandes de tournages et par les tournages.

Présentateur : Frédéric Josué (Président de 18M.io)
Intervenant : Jean-François Tefnin (Directeur de Wallimage Tournages)

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