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Exposition Pompéi : comment financer les contenus d’une exposition immersive ?
immersif | immersion | metaverse | nft | réalité augmentée | réalité virtuelle |

Stéphane Millière : L’ADN de notre entreprise, c’est de produire des contenus, et notre premier client, c’est les télévisions du monde et les plateformes aujourd’hui. 

Et pratiquement sur tous nos projets, pas tous, – on a actuellement des projets qui ne sont pas nés de nos projets télévisuels -, mais presque tous nos projets viennent de ce qu’on produit pour la télévision. 

On travaille beaucoup sur l’Histoire donc, dans le cadre de nos documentaires historiques, on reconstitue des espaces disparus. On l’a fait sur Versailles, on l’a fait récemment au Vatican, on a un projet actuel sur l’atelier de Gaudi, qui a brûlé en 1931 et qu’on est en train de reconstituer de manière totalement réaliste et qui va exister dans une exposition à Orsay et voyager ensuite. 

Mais le cas de Pompéi, c’est exactement ça. On avait recréé cette rue de Pompéi en trois dimensions, on a recréé les villas, et ces assets, ce matériel-là était disponible, et même tout ce qu’on avait tourné – 99 jours de tournage sur un an et demi à Pompéi, donc une énorme matière documentaire qui nous avait permis de bâtir des films -, c’est ce qu’on a amené en coproduction à la Réunion des Musées Nationaux dans le cadre de la coproduction qu’on a monté. 

Évidemment, la production du film lui-même, c’était 1 600 000€. C’était un très gros financement qui a permis de qu’une partie des coûts de la production des visuels de l’exposition soit prise en charge. 

Évidemment, il a quand même fallu les adapter, puisque l’éruption sur 18 mètres haut, ce n’est pas la 4K pour la télévision, c’est beaucoup, beaucoup plus que ça. Donc il a fallu réadapter, recalculer. 

Et c’est Agnès Garaudel, qui est aussi ici présente, qui a travaillé sur cette exposition pendant une année entière.

Mais notre modèle, c’est celui-là : mutualiser des coûts entre la partie programmation de télévision et l’exposition ensuite.

Et puis, ça a un autre avantage : comme pour Gaudi aujourd’hui, – on est avec la NHK et Arte -, c’est que nos partenaires diffuseurs sont aussi des partenaires qui, finalement, font la promotion de l’histoire qu’on raconte et font la promotion de l’exposition qui va avoir lieu, donc il y a une espèce de double mouvement qui fait qu’en même temps il y a des coûts partagés, et puis il y a aussi une communication qui est au service du projet “exposition” ensuite.

Présentateur : Matthieu Bonnary (Manager EY Consulting)

Intervenant : Stéphane Millière (Fondateur et CEO de GEDEON Media Group)

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