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Le métaverse, sommes-nous à l’aube d’une révolution technologique et industrielle ? (2)
immersif | immersion | metaverse | nft | réalité augmentée | réalité virtuelle |

Rev Labaredian : We are very well known for building chips and processors that power a lot of this computing. But we are much more than just just a hardware company. From the very beginning, we developed lots of software that are in layers, that empower developers to create the experiences, create video games and tools to create these virtual worlds.

In recent years, we’ve started to do a lot of simulation for things that aren’t gaming or entertainment related. We do simulation for robotics and for autonomous vehicles. We’re creating these worlds to train, to give birth, to and allow these artificial intelligences to learn and become better before we put them in the real world.

And in order to do that, we need to have worlds that are extremely, extremely accurate. We want to drive our self-driving cars for billions of miles in the virtual world, well before we take the brain from inside this virtual world and put it in a real car in the real street.

So we built Omniverse to be this scalable simulation engine that can scale to the supercomputers that we’ve been building for many other applications outside of video games.

In addition, we believe that the metaverse is going to be much larger than the World Wide Web and the internet is. I think if you were to go back 20, 30 years to the early days of the internet or right when the World Wide Web appeared in 1993, most people would not have guessed that it would be as big as it is today.

But we believe that the metaverse is going to be much bigger than that. We can’t even imagine what that is. In order for it to get to that size, we need everybody to contribute to building the metaverse, the same way we built the web, where everybody could contribute to building web pages.

We need everybody to construct these worlds, their piece of the metaverse. So we’re building Omniverse to help simulate this scale. Also connect up all of the tools, all of the techniques and everything available in every industry, so we can all contribute to building one big metaverse that’s open to all.

Gaspard Giroud : Thank you so much. We’re going to have a little translation.

Alexandre Michelin : Beaucoup d’idées très fortes qui convergent aussi avec celles qu’on a partagées avec Marc Petit hier. Donc, une révolution technologique dans les microchips, des super programmes avec des super ordinateurs qui permettent de gérer en temps réel des données ultra présentes, et la nécessité d’être ouverts pour que, comme l’internet l’a fait, on soit en face d’une diffusion massive.

Et l’option d’Omniverse, c’est de penser que ce sera plus grand que l’internet, que ce sera plus grand que le téléphone mobile et que c’est une transformation qu’on a peine à imaginer et qu’on ne peut pas imaginer, comme certains penseraient, en étant seul.

On est obligé de collaborer. C’est aussi une idée qui était transverse dans toutes les discussions, que ce soit les artistes, que ce soit les industriels. On ne peut pas arriver à ce niveau de complexité en pensant qu’on va y arriver tout seul.

Gaspard Giroud : Non, ça c’est tout à fait vrai. En plus, je pense qu’il y a quand même un aspect philosophique et politique. Très souvent, la science-fiction a projeté des images d’industriels qui prenaient le monde. C’est le cas dans Ready Player One.

C’est un peu David et Goliath. C’est aussi quand on voit Tyrell Corporation dans Blade Runner… c’est assez facile d’imaginer que s’il y a un métaverse, il faut qu’il soit partagé.

Mais effectivement, en fait ce que disait Marc Petit, et aussi ce que dit Rev, bien sûr il faut que ce soit collaboratif, mais en fait c’est tellement énorme que Marc Petit disait hier “je ne peux pas mettre de numéro en face sur l’opportunité économique, ça n’a pas de sens”.

Rev dit : “this is so big, like we need to work all together.”,

Alexandre Michelin : Tout ça, c’est un point extrêmement important. On voit que les sociétés qui sont là-dessus, du côté américain, c’est les plus grandes sociétés du monde. Facebook, 1 800$ de valorisation boursière, Microsoft de 2 200$, Apple 2 300 milliards de dollars, et Nvidia je connais pas la valorisation boursière.

On voit que ce n’est pas du tout un rêve de start uppers, non, c’est les plus grandes entreprises qui sont en train de préparer quelque chose qui est extrêmement massif.

Sans compter les États comme la Chine, qui travaillent aussi de manière hyperactive, comme dans l’informatique quantique et dans d’autres. Donc, c’est vraiment une révolution industrielle.

Présentateur : Alexandre Michelin

Intervenants :

  • Clara Schmelck (philosophe, journaliste, prof à Sciences Po Strasbourg)
  • Gaspard Giroud (Fondateur et CEO de Garou)
  • Rev Labaredian (Vice Président de NVIDIA)
  • Bertrand Nepveu (Fondateur de Vrvana)

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