Marina Lallement : Nous, à l’Agence inspire Metz, nous avions proposé à la ville de Metz de réaliser une étude d’impact économique sur Constellation, en 2019. Donc nous avions confié cette étude au cabinet Protourisme, un cabinet spécialisé.
Donc, il y a eu des enquêtes qui ont été réalisées à la fois sur les visiteurs, et également sur nos acteurs économiques locaux.
Donc on a pu réellement mesurer cet impact, qui est quand même extrêmement important, puisque ça s’élève quand même… on parle de 6,4 millions d’euros de retombées économiques pour un festival qui dure deux mois, un peu plus – donc c’est quand même extrêmement important -, et de la création de 148 emplois à temps à temps plein.
Donc c’est quand même pas anodin. Le calcul… alors c’est des chiffres un peu économiques, mais pour 1€ dépensé par la collectivité, on avait quand même une génération de 3,75€. Donc, c’est extrêmement important.
Et puis, vous parliez tout à l’heure des visiteurs jeunes, on avait quand même 55% des visiteurs qui avaient moins de 35 ans.
On a une part de CSP+ et de CSP- qui est à peu près équivalente, donc on a aussi un public relativement populaire, ce qui est important aussi.
Et puis on était quand même dans une grande proportion… alors on avait 65% de visiteurs extérieurs au territoire, donc ça c’est quand même très important. Et on était encore sur une grande proportion à 93% de visiteurs français, même si nos publics très proches… parce que rappelons qu’on est une région frontalière, donc, on avait bien sûr la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne…
Alexandre Michelin : Oui, ça m’a frappé il y a beaucoup de… on entend parler d’autres langues. On entend plutôt parler allemand, plutôt parler, peut-être, hollandais.
On sent que ça fait partie des axes pour aller vers le sud, où les gens s’arrêtent, et puis c’est un peu une étape, où on vient. On entend, quand on est dans Constellations, des langues étrangères, des gens qui prennent des photos, qui se parlent entre eux…
Patrick Thil : Et puis, nous avons beaucoup de franciliens ou de parisiens. Parce qu’il faut souligner quand même qu’en TGV, c’est 1h20. Je pense que ceux qui travaillent en banlieue ou à l’inverse, ont à peu près ce temps de transport.
Marina Lallement : C’est ça. Alors, parmi nos visiteurs français, outre bien sûr les visiteurs de la région Grand Est, les parisiens, c’est notre première cible, évidemment. Effectivement, avec la facilité que propose le TGV.
L’enjeu aussi, mais Valentine en parlera bien mieux que moi, c’est de les faire rester un peu plus longtemps, et de ne pas en faire qu’une seule étape, évidemment.
Voilà, donc c’est un projet culturel très important, c’est un projet économique très important, qu’on arrive à mesurer et qu’il faut continuer à accompagner. On a encore plein de choses à faire.
On est un territoire avec beaucoup de talents. C’est aussi un des buts de l’agence Inspire Metz, c’est la captation de talents, et c’est de développer aussi nos acteurs locaux et de les faire participer.
Présentateur : Alexandre Michelin
Intervenants :
- Marina Lallement (Agence Inspire Metz)
- Patrick Thil (adjoint au maire de Metz en charge de la culture)