Christophe Cheysson : Au quotidien, on a découvert des problèmes et il a fallu petit à petit apporter des solutions à ces problèmes.
Le problème numéro 1 étant, au départ, celui de la prévisualisation, c’est-à-dire comment on tourne des images que la caméra montre à plat, que le montage montre à plat, et comment essayer de les imaginer dans un volume qui, lui, n’est pas plat et qui est incroyablement immersif ?
Et donc, le premier outil qu’on a construit c’était un outil de prévisualisation. On s’est appuyés sur un moteur de jeu, on y a rentré les caractéristiques architecturales de la galerie et on a fait travailler des programmeurs pour qu’ils soient capables de mapper des projections en live dans l’outil lui-même.
Et c’est intéressant, parce que vous évoquiez dans la première partie de la journée ce rapport entre l’industrie et l’immersion elle-même, et c’est vrai que c’est un jeu perpétuel d’allers-retours.
Nous développons cet outil de prévision, de prévisualisation.
Le pari technique, c’est qu’il puisse être alimenté en direct par le montage, et donc quand on se retrouve au montage de cette aventure, on a des images à plat qui sont mappées en direct dans le logiciel de prévisualisation.
Alexandre Michelin : C’est Unity que vous utilisez ?
Christophe Cheysson : C’est Unity qu’on a utilisé.
Alexandre Michelin : Donc un moteur de jeu vidéo.
Présentateurs :
– Alexandre Michelin (Fondateur KIF Festival)
– Clara-Doïna Schmelck (philosophe, journaliste, chargée de cours Sciences Po Strasbourg)
Intervenant : Christophe Cheysson (Réalisateur)