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Présentation de Zú
immersif | immersion | metaverse | nft | réalité augmentée | réalité virtuelle |

Guillaume Therien : Zú est une initiative de Guy Laliberté, le fondateur du Cirque du Soleil, qui désirait offrir aux jeunes créateurs, peu importe l’âge, mais je veux dire, des talents émergeants, d’être bien entourés, bien se structurer et innover dans le monde du divertissement, de la culture, qui change dramatiquement depuis une vingtaine, trentaine d’années.

Donc vraiment, ce croisement entre l’entrepreneuriat, la créativité et la technologie était vraiment le carrefour qu’on désirait étudier et travailler, vraiment pour les talents, évidemment, du Québec, de Montréal, mais un peu partout à travers la planète.

Donc ce qu’on a fait, c’est qu’on a lancé, je dirais, quatre piliers importants pour soutenir ces entrepreneurs-là.

Le premier pilier est un pilier immobilier, donc on a un nid, je dirais, pour les entrepreneurs qui qui viennent travailler, mailler, co-développer ensemble. 

Il y a eu le pilier technologique, donc on a eu des partenariats avec des grandes boîtes techno, que ça soit des telcos pour la 5G, que ça soit des outils technologiques comme Unreal d’Epic Games, que ça soit Lenovo, Motorola… donc tous ces grands joueurs-là.

Donc les entrepreneurs pouvaient jouer ou expérimenter avec les technologies, je dirais, les plus à la fine pointe. 

Après il y a eu la ressource, je dirais, humaine qui est importante, donc des entrepreneurs, des ex-entrepreneurs, des ex ou des CEO, des exécutifs des grandes boîtes, qui peuvent justement donner des bons conseils, aider ces entrepreneurs-là à se structurer via des programmes d’incubation, d’accélération qu’on connaît dans d’autres centres de formation, mais vraiment spécialisés pour le monde des “industries créatives 4.0” ou, comme on les appelle nous, les “entertainment techs”. 

Et à travers les trois premières années de notre existence, on a travaillé en offrant ces trois ressources-là, et on a vu vraiment qu’il y avait un manque dans la chaîne de financement. 

Le financement, pour les entreprises, était très ciblé vers le service, donc très peu de capital donné pour des entreprises, pour la croissance de l’entreprise. 

C’était vraiment des financements par projet, donc par mandat, donc les entreprises avaient toujours à développer des nouveaux projets, à les faire financer, c’était tout le temps du financement par projet, donc très complexe et très difficile pour les entrepreneurs à avoir une vision à long terme. 

Et le financement est, évidemment, très étatique, ce qui est bien, mais bon c’est des dépenses admissibles, donc il y a beaucoup de reddition de comptes, ce n’est pas nécessairement un capital de croissance, pour faire croître l’entreprise.

Donc on a vu qu’il y avait vraiment un manque, non seulement à Montréal, non seulement au Québec mais, je dirais même, partout à travers la planète.

Les Américains touchent un peu à ce type de financement-là qu’on appelle un peu plus du capital par équité, quasi-équité ou capital de risque. 

Donc on a vraiment basé la taille des investissements sur cette prémisse, et on s’aperçoit que, justement, les entrepreneurs, créatifs, les créateurs cherchent à grandir d’une autre façon, et on est très contents de l’accueil.

Présentateur : Matthieu Bonnary (Manager EY Consulting)

Intervenant : Guillaume Therien (Associé Triptyq Capital, ex-directeur général de Zú)

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