Roei Amit : Comme je disais, c’est un “proof of concept”, et d’ailleurs on va continuer à apprendre comment pouvoir produire pour faire plus facilement voyager, mais c’est déjà…
Enfin, Pompéi, on a besoin d’un carré blanc, grosso modo. Bon, c’était un gros carré blanc avec une hauteur sous plafond. Mais au-delà de ça, on n’a pas besoin de grand chose. Après, on a besoin bien évidemment de vidéoprojecteurs, de cimaises, etc.
En tout cas, ce type de format, et venant d’où on vient, qui est “exposition beaux-arts et patrimoine”, où il est de plus en plus difficile de faire voyager les artefacts, les œuvres, avec des coûts qui sont de plus en plus importants…
Alexandre Michelin : Les assurances, les transports, c’est pas durable…
Roei Amit : Ce ne sont pas des clones numériques, mais l’exposition numérique pourrait et devrait voyager plus facilement. Et cette question des formats est au cœur de la démarche, et on verra – et ça, c’est une conviction que l’on porte – qu’il y aura, à un moment donné, une sorte, donc, de standardisation.
Il y aura une standardisation, il y aura une industrialisation, de différentes typologies. On parle donc de formats qui sont des formats complexes, composites. Ce n’est pas simplement une projection…
Alexandre Michelin : Ce n’est pas un tanker que tu amènes, et que tu livres…
Roei Amit : Exactement. Il y a toujours, et je pense que ça fait partie de ça, mais il y aura une sorte de standardisation qui permettra à ce type de contenus de voyager encore plus facilement.
Présentateur : Alexandre Michelin (Fondateur KIF Festival)
Intervenant : Roei Amit (Directeur général du Grand Palais Immersif)